Depuis le développement de l’industrie agroalimentaire, le jambon est devenu un produit de consommation de masse. Il est possible aujourd’hui de manger des produits plus sains et plus respectueux de l’environnement que ceux proposés par la grande distribution.
Des jambons sans nitrites et sans pesticides
Les nitrites sont utilisés pour la conservation de la viande, mais aussi parce qu’ils permettent de conserver une couleur appétissante à la viande. Ils sont contrôlés par les normes européennes, mais représentent néanmoins pour l’OMS un danger à long terme (notamment pour le cancer colorectal). Les emballages signalent leur présence, mais pas la quantité censée être respectée. Il est impossible de connaître précisément la quantité de nitrites ingérés en une journée puisque d’autres produits en contiennent. Qui plus est, le taux augmente entre la production de la viande et sa consommation.
Antibiotiques, nitrites, et alimentation avec OGM et pesticides : les besoins de la grande distribution donnent depuis des décennies une mauvaise presse à la charcuterie. Une agriculture raisonnée utilisant des méthodes traditionnelles permet aujourd’hui la production d’un jambon sans nitrites français, sans produits chimiques. Vous consommez une charcuterie plus saine dont la traçabilité ne pose aucun problème.
Une production locale est gage de qualité
Les étiquettes sont parfois trompeuses : une viande seulement transformée en France passera facilement pour un produit français. Avec un jambon biologique, vous avez plusieurs assurances : les cochons sont bel et bien élevés en France, sans consommation d’OGM et sans antibiotiques. Les agriculteurs consacrent le temps adéquat, naturel, au développement de l’animal, en rupture avec les méthodes productivistes.
Consommer des produits de charcuterie bio constitue un geste efficace pour votre santé et pour l’environnement. Vous mangez plus sainement et vos habitudes de consommation orientent à long terme l’industrie agroalimentaire vers des comportements plus respectueux : proposer des produits de qualité, rémunérer correctement les éleveurs et réduire les distances de transport et donc la production de CO2.
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