Quelles sont les qualités requises pour devenir formateur indépendant ?

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Le métier de formateur demande une implication importante. Celles et ceux qui exercent cette activité argumentent très souvent en faveur de la notion de vocation, il s’agirait de la raison principale qui les a poussés à devenir formateur. Cela paraît assez simple dit comme ça, car c’est quelque chose qui semble aller de soi, qui semble naturel. Pas besoin de se poser de questions. Mais nous pensons que ce n’est pas le cas de tout le monde, c’est pourquoi nous allons vous aider à identifier les qualités nécessaires pour exercer ce métier. 

<h2>La pédagogie</h2>

Cela va sans dire que le caractère pédagogique de cette activité semble être la compétence primordiale à acquérir afin de pouvoir l’exercer. Peu importe votre niveau de savoir, si vous êtes mauvais pédagogue, vous serez un mauvais formateur. L’essentiel de votre mission porte sur la transmission. Pour y parvenir, il faut être capable de s’adapter à n’importe quel public. Il est possible de s’y entraîner grâce à certaines méthodes d’éducation reconnues, mais c’est également une question de personnalité. On entend par là la capacité ou non de pouvoir aider les autres à comprendre. 

Afin de savoir si vous êtes pédagogue ou non, essayez de vous souvenir de situations d’enseignements que vous avez vécues. Par rapport à ces dernières, est-ce que vous avez réussi votre mission ? Est-ce que vous vous sentez à l’aise dans vos explications ? La manière dont vous avez perçu vos expériences antérieures de transmission de connaissances peuvent vous donner une bonne indication par rapport à votre qualité de pédagogue.

<h2>L’animation</h2>

Les formateurs sont également déterminés par leur qualité d’animateur. Il faut prendre en compte l’aisance à l’oral du formateur. Il sera amené à travailler en permanence avec un public. Même si a priori les formateurs pour adultes ne sont pas censés faire preuve d’autorité comme les enseignants du système scolaire, nous pensons qu’il faut tout de même un minimum de charisme et de passion pour captiver son auditoire. 

<h2>L’autonomie</h2>

Le futur formateur en devenir est censé pouvoir continuer à se former lui-même en permanence. C’est aussi lié à sa propre curiosité en quelque sorte. Il doit être capable de définir le contenu pédagogique et sa structure. Il sera amené à créer des exercices et des documents de support de la même manière qu’un professeur. Il va falloir s’adapter continuellement à un nouvel environnement de travail et à un nouveau public. Et c’est donc seulement vous qui allez définir le fond de votre formation.

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<h2>L’organisation</h2>

Cette compétence va de pair avec la précédente. Les missions qui vous seront confiées étant diverses et variées, il faut se tenir organisé afin de ne pas s’emmêler. C’est une qualité commune aux métiers qui demandent beaucoup de travail en amont. La préparation de vos cours vous prendra plus de temps que leur présentation. 

<h2>Développer son expertise </h2>

Contrairement à ce que l’on pense, être formateur indépendant ne demande pas de diplôme précis. Cependant, selon le CIDJ, certains diplômes relatifs aux techniques de formation ou encore les études en sciences de l’éducation peuvent faciliter le recrutement d’un formateur salarié, dans le cas où ce dernier souhaite travailler en collaboration étroite avec un organisme ou une entreprise particulière. Cela semble faire sens. De plus, l’AFPA nous donne une indication du niveau de savoir nécessaire ne serait-ce que pour être crédible en face d’une assemblée : est indiqué en général un niveau minimum équivalent à un bac +3, un niveau bac + 5 ne paraît pas extravagant non plus. 

Cela dit, ce n’est pas déterminant, surtout pour un formateur indépendant. Certains individus n’ont pas eu besoin de passer par le monde académique pour devenir expert sur certaines thématiques. C’est finalement à vous de prouver vos compétences et votre niveau de maîtrise du sujet qui vous passionne.