L’entrepreneuriat attire de plus en plus de jeunes. La nouvelle génération est particulièrement attachée à son indépendance. Elle dispose également d’une maîtrise sans précédent des outils digitaux, et donc d’un réel avantage concurrentiel pour monter un business en ligne.
Pour en parler nous recevons aujourd’hui Antoine Veyrieres, 23 ans et fondateur d’une agence SEO en ligne ainsi que de concoursup : une prépa en ligne aux concours des Grandes Ecoles. Il forme tous les ans des dizaines d’étudiants aux concours ACCES & SESAME et Passerelle & Tremplin. Nous allons vous résumer son parcours afin de vous permettre de mieux saisir comment entreprendre lorsque l’on est encore étudiant.
Bonjour Antoine, peux-tu te présenter ?
Antoine Veyrieres : Bonjour BH Magazine, je suis ravi de répondre aux questions de votre webmag. Je me présente donc, je m’appelle Antoine Veyrieres, j’ai 23 ans et je suis étudiant à l’IESEG au master Digital Marketing & Innovation et en alternance à la Voix du Nord. Je me suis spécialisé dans le digital en quatrième année effectuant mon alternance en tant que Product Owner. Je m’occupe du développement des produits digitaux de la Voix du Nord. Je fais notamment du SEO, de l’AB testing, du pilotage de développement web comme l’entreprise Linkhouse le fait aussi et applicatif, de l’UX et UI Design.
Quand as-tu commencé à entreprendre ?
Antoine Veyrieres : J’ai réellement commencé à entreprendre lors de ma première année en école de commerce. J’ai rejoint un incubateur pour lancer un projet de formation en ligne aux concours des grandes écoles : concoursup. Je continue de développer ce projet en parallèle de mes études depuis déjà 5 années. J’ai également co-fondé l’application mobile Midnight avec 2 étudiants ingénieurs et deux investisseurs lorsque j’étais en deuxième année. Enfin cette année je lance une agence SEO en ligne. J’ai donc mené au total trois projets au long de mes 5 années d’études.
Comment as-tu pu gérer entrepreneuriat et cours académiques ?
Antoine Veyrieres : Lorsque l’on est étudiant dans le supérieur, l’entrepreneuriat se marie plutôt bien avec les cours. Avec du recul, il était assez difficile de mener les deux lorsque j’étais en Bachelor car mes cours étaient très généralistes et denses. Toutefois il me restait largement suffisamment de temps libre pour lancer un projet sans me mettre en difficulté. Mais c’est lorsque je suis arrivé en Master que tout s’est accéléré. Mes cours en digital marketing me sont utiles pour développer mes projets. De plus mes premiers revenus en tant qu’alternant et entrepreneur m’ont permis d’investir dans mes projets, en finançant par exemple des campagnes, en achetant des plugins ou en travaillant avec des freelances.
Faut-il de l’argent pour se lancer ?
Antoine Veyrieres : Bien évidemment la réponse est non. Entreprendre sur internet ne demande quasiment aucune ressource financière. Louer un serveur pour héberger un site coute moins de 100 euros, puis les campagnes marketing s’auto financent d’un mois à l’autre à condition qu’elles obtiennent un ROI supérieur à 1. Cependant au fur et à mesure de l’avancement de votre projet, les fonds récoltés vous permettront d’accélérer drastiquement votre développement, en investissant dans vos campagnes marketing et en passant par des freelances experts qui viendront combler vos points faibles.
L’entrepreneuriat est-il un atout sur un CV ?
Antoine Veyrieres : Entreprendre lorsque l’on est étudiant montre un état d’esprit. Je dirais qu’un étudiant entrepreneur a indéniablement le sens de la débrouille, de la stratégie, et va développer des qualités techniques indéniables comme le code, le design ou encore le marketing digital. Avoir une expérience entrepreneurial sur un CV peut donc s’avérer être une réelle valeur ajoutée, à condition que vous démontrez votre passion lors de votre entretien et que vous sachez faire le lien avec le poste pour lequel vous candidatez.
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