Avec la prise de conscience des enjeux écologiques, et notamment l’actualité brûlante autour des néonicotinoïdes, de nombreux Français ont réalisé à quel point les abeilles sont importantes pour la survie de notre monde. Insectes silencieux et discrets, elles n’en sont pas moins un maillon essentiel de la pollinisation, processus indispensable à la pérennisation de nombreux végétaux sur Terre. Ainsi de plus en plus de foyers s’équipent d’une ruche pour protéger la planète mais aussi pour profiter du travail des butineuses.
Les abeilles sont en effet des insectes très laborieux qui, dans des conditions environnementales et de soin optimales, peuvent produire de grandes quantités de miel chaque année. La démocratisation de la vente de ruches et les nombreux conseils d’expert que l’on trouve sur Internet permettent de se lancer dans l’apiculture sans être un professionnel. Mais faire des pots de son propre miel implique également de savoir les conserver au mieux. Explications.
Les risques de dégradation du miel
Une fois le miel récolté, il est nécessaire de le stocker rapidement pour le protéger des agressions extérieures. Le paramètre essentiel à contrôler lorsque l’on décide de faire des pots de son propre miel est l’humidité. En effet, le miel est un produit fortement hygroscopique, ce qui signifie qu’il a tendance à se charger en humidité rapidement. L’eau présente alors dans le produit va permettre le développement de micro-organismes et de levures qui lanceront sa fermentation et donc sa dégradation.
Le second paramètre à surveiller est la température. En effet, une chaleur excessive va provoquer la dégradation des enzymes et des sucres présents dans le miel ce qui se traduit par différentes conséquences. Le miel perd d’abord en arômes mais aussi, avec le temps, en propriétés à cause de la disparition progressive des substances volatiles, des enzymes et des diastases. Il est donc essentiel de trouver des étiquettes pour pot de miel sur Aalabels, pour les identifier et les consommer par ordre chronologique.
Étiqueter des pots de son propre miel
L’étiquetage des pots est souvent négligé, à tort, par les apiculteurs en herbe. On considère en général le miel comme un produit impérissable. Ceci est vrai car sa forte concentration en sucre le protège notamment du développement des germes qui pourraient intenter à sa nature. Pourtant, cela ne vous dispense pas de protéger votre produit de l’humidité et de la température. Aussi, et surtout, il faut bien comprendre que le miel ne se bonifie pas avec l’âge.
Il est donc indispensable de choisir de consommer d’abord les miels les plus anciens, sous peine de manquer une bonne partie des saveurs et des propriétés du produit. Faire des pots de son propre miel, c’est bien mais le consommer quand il est bon, c’est mieux ! Sachez donc annoter la date de récolte, le type de miel et toutes les caractéristiques qui vous permettront de reconnaître un pot et donc de le consommer avant qu’il ne perde toutes ses qualités gustatives.
Les bonnes conditions pour conserver le miel
Il serait en effet dommage de faire des pots de son propre miel sans pouvoir en profiter. Pour cela, il est non seulement nécessaire de ranger et d’étiqueter soigneusement ses pots mais il est tout autant indispensable de les stocker dans des conditions optimales. Les pots doivent être étanches et hermétiques pour protéger le produit des poussières et germes de l’air qui pourraient enclencher sa fermentation et donc, à terme, sa dégradation.
Protégez-les également de la lumière en les rangeant dans un placard obscur ou une cave suffisamment préservée de l’humidité. Les variations de température sont à proscrire et on conseille généralement de stocker les pots dans un endroit dont le thermomètre oscille entre 9 et 25 degrés Celsius. Sachez également qu’avec le temps, votre miel changera de forme, sous l’effet de la cristallisation du sucre. Cela n’entame en rien la qualité du produit ni ses propriétés bénéfiques !
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